Les femmes ont été les premières à plonger dans l’informatique, il y a bien longtemps déjà !
Ada Lovelace, née en 1815, a conçu ce que l’on considère aujourd’hui comme le premier programme informatique (https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/mathematiques-augusta-ada-lovelace-869/)
Hedy Lamarr, actrice de cinéma est l’inventrice du premier système de codage des télécommunications… (https://fr.wikipedia.org/wiki/Hedy_Lamarr)
Près de 45% des jeunes-filles passent un bac scientifique ou technique et seulement 20% d’entre elles deviennent ingénieures… Selon une étude menée par Microsoft dans les collèges 
en Europe, « moins de la moitié des filles interrogées (en France) estiment que les professeurs les impliquent dans ces domaines, et un quart d’entre elles trouve que tout ce qu’on leur dit sur les sciences et la technologie relève d’exemples faits pour les garçons ». De manière générale les jeunes françaises sont moins nombreuses que leurs comparses européennes à poursuivre une carrière dans les métiers scientifiques et techniques.
Depuis vingt ans, le nombre de femmes dans le monde du numérique a baissé de moitié et le secteur compte à peine 27% de femmes dont 6% de développeuses… !
Que se passe-t-il ?
– « Des idées reçues qui ont la vie dure » pour Hélène Sancerre, directrice de la conduite du 
changement dans Cisco. Depuis dix ans, l’entreprise informatique organise chaque année une journée « Connected Girls » : https://www.cisco.com/c/m/fr_fr/training-events/events/2018/connected-girls/index.html
– « Une diversité (numérique, artistique, pédagogique) des profils du secteur indispensable » mais absente pour Clara Devanz, chargée d’enseignement au sein du programme Innov’ Avenir. https://www.innovavenir.com/
– Peut-être « un manque de modèle, donc un manque de projection dans le numérique » propose Laurence Devillers, roboticienne et chercheuse au CNRS. « On crée des machines qui vont interagir dans notre vie quotidienne et qui sont faites par des hommes. »
Particularités féminines dans les domaines numériques :
– Selon des chercheurs en sciences de l’éducation, les femmes sont plus enclines aux projets collaboratifs que les hommes et la mixité évite les biais et enrichit les points du vue. Cependant il semble qu’il ne soit pas aisé de recruter.
– C’est également ce qui apparaît dans le rapport sur l’intelligence artificielle de Cédric Villani.
Que faire ?
– Syntec Numérique et Social Builder (https://syntec-numerique.fr/syndicat-professionnel-numerique/programme/femmes-numerique) se sont associés pour promouvoir la mixité et l’égalité femmes- hommes dans l’informatique. Exemples d’actions en région :
– Route des Femmes du numérique : interventions dans les écoles, les lycées en région, participation à des forums, manifestations, évènements clés et organisation de journées thématiques.
– Femmes du Numérique soutient Le Prix Femmes du Digital Ouest, événement régional unique mettant en lumière les femmes dans le numérique et la mixité
– Le Président de la République a promu l’égalité entre les femmes et les hommes «grande cause du quinquennat»,
– alors AFMD, CGE, Cigref, Pasc@line, Social Builder et Syntec Numérique ont créé «Femmes@Numérique» afin que la mixité femmes-hommes dans les métiers du numérique soit labellisée Grande Cause Nationale en 2018. #JamaisSansElles, Cercle interElles, Code[Her], Cyberelles, Elles bougent, E-mma, Energie Femmes, Femmes Ingénieurs, L Digital, Les Premières, Science Factor, Société Informatique de France et Startupweekend soutiennent la cause. (La Tribune du 13 janvier 2018) https://twitter.com/femmesdunum?lang=fr
– La Grande École du Numérique est un groupement d’intérêt public mis en place par le gouvernement en 2015 suite à la remise du rapport de préfiguration Grande École du Numérique : une utopie réaliste, qui offre des formations (Wikipédia) https://rslnmag.fr/fil/femmes-et-numerique-deux-millenaires-de-patriarcat-ne-peuvent-pas-etre-effaces-comme-ca/
sources : France Inter – Wikipédia – La Tribune – Microsoft – Syntec Numérique – Regards sur le Numérique