Cela fait 42 ans !
Il y a encore besoin d’une
Journée Internationale des Droits des Femmes !
Et c’est aujourd’hui, vendredi 8 mars 2019 !Cette année, l’accent est mis sur les violences conjugales et les inégalités au travail.

Dans le monde entier, les femmes se réunissent pour faire avancer la prise de conscience sur les inégalités. Cette année 2019, le thème de l’événement a été défini par l’organisme des Nations Unis sous l’étiquette : « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ». Il place l’innovation par les femmes et les filles, pour les femmes et les filles, au cœur des efforts pour parvenir à l’égalité entre les sexes.Plusieurs associations ont saisi cette date symbolique pour organiser une action : arrêter de travailler à 15h40, heure à partir de laquelle les femmes travaillent « gratuitement ». Pour exprimer leur soutien, les femmes peuvent également venir travailler avec un foulard violet.
Les associations rappellent qu’en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups d’un homme. C’est donc 30 femmes qui ont déjà été tuées depuis le 1er janvier.

L’ONU, l’Unesco ou encore l’Unicef parlent de la « journée internationale des femmes » (traduction de l’appellation anglaise) mais, dans l’Hexagone, gouvernement et associations s’attachent à évoquer la « journée internationale des droits des femmes« .
Un nom qui semble donner un meilleur écho à la proposition initiale de l’événement de Clara Zetkin, une révolutionnaire allemande et figure historique du féminisme social, et Alexandra Kollontaï, femme politique soviétique.

En effet, en 1910, à l’occasion d’une conférence internationale des femmes socialistes, les deux femmes avaient proposé la création de cette journée qui était alors conçue comme un véritable événement politique et puisait sa source dans les combats menés par ouvrières et suffragettes pour leurs droits. En 1921, Lénine initiait déjà la date du 8 mars comme celle de la « Journée internationale des femmes », en mémoire de la première manifestation à avoir lancé la Révolution russe en 1917. Cette année-là, les ouvrières russes avaient décidé de se mettre en grève le dernier dimanche du mois de février afin de revendiquer « du pain et la paix ». C’était le 23 février mais dans le calendrier julien…  cela correspond au 8 mars dans le calendrier grégorien.

Si depuis, le mouvement d’émancipation des femmes n’a fait que grandir, en tous cas dans les pays industrialisés, des inégalités subsistent encore partout dans le monde.Pour en savoir plus :