Discutant un peu trop longtemps avec mon médecin, le Dr.P, celui-ci me rend ma carte vitale un peu trop tôt…
C’est à dire avant d’avoir entré toutes les infos nécessaires au commentaire de la visite… Un bip se signale alors. Tout souriant, le Dr P dit :
– Hé non ! Ce n’est pas moi qui vais payer… On n’est pas en Chine !
Sur ce, il ajoute :
– C’est un jeune homme, fils d’un de mes amis qui voyageait en Chine. Il était malade et cherchait un médecin. Là-bas, ils sont obligés d’afficher le taux de décès par des croix. Une croix = un décès dans la patientèle. Il ne veut pas se faire soigner par tous ces médecins qui affichent des lignes de croix, pour certains. Enfin, il trouve un médecin avec une seule croix… Il se fait soigner et avant de partir félicite le médecin pour son taux de réussite. Alors, celui-ci réplique : En effet, mais c’est normal car je viens d’ouvrir mon officine ce matin !
Et nous rîmes de concert…
Il est de coutume de dire que dans la Chine ancienne, le médecin chinois était payé quand les gens étaient en bonne santé et qu’il tombait en disgrâce quand les gens étaient malades…
Aujourd’hui : « Il est difficile de voir un médecin, c’est coûteux de voir un médecin » est devenue une phrase courante dans les conversations. Au-delà de la disparité structurelle ville riche / campagne pauvre, l’accès aux soins demeure très déséquilibré. Un véritable souci quand on sait que du petit bobo à la pathologie lourde, les Chinois doivent passer par l’hôpital, en l’absence de médecine de ville. » https://www.kea-partners.com/metier/savoir-faire/sectoriels/assurance/sante-en-chine-1-lacces-aux-medecins-et-aux-soins
Pour en savoir plus :
https://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1957_num_12_4_4917