La nature de tous les dangers…

Voici 9 plantes que l’on nous présente comme dangereuses. Certaines poussent librement dans la nature, d’autres poussent dans nos jardins, c’est à dire que nous les cultivons ! Diable, diable…

Qu’en est-il au juste ?
Les plantes représentent 5% des intoxications répertoriées par les centres antipoison (en 2007). Dans 60% des cas, ce sont les jeunes enfants de moins de 4 ans qui en sont les victimes.

Lors de nos balades en campagne, nous le voyons partout, savons tous qu’il s’agit d’un parasite, j’ai nommé le gui !
Aussi appelé Gui blanc ou Gui des feuillus, même si on le trouve parfois et localement sur des résineux. Viscum album est une espèce de plantes parasites (hémiparasite), qui ne possède pas de racines mais se fixe sur un arbre hôte dont elle absorbe la sève à travers un ou des suçoir(s). Il s’agit d’un sous-arbrisseau de la famille des Santalaceae.
La toxicité des baies du gui n’est pas à discuter ; cependant l’intoxication est souvent de faible gravité : vomissements, diarrhées, troubles digestifs car les quantités ingérées sont peu importantes.
Plante sacrée aux nombreuses vertus médicinales, les druides l’appelaient la plante qui guérit tous les maux. Le gui était utilisé pour traiter la coqueluche. Il ralentit le processus cancéreux. Antiscléreux et immunostimulant, c’est aussi un hypotenseur, un purgatif et bien d’autres vertus lui sont associées.
Sources : Wikipédia et http://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/gui.htm (Révision médicale : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, janvier 2017)

La belladone (Atropa belladonna) est bien connue comme poison, d’ailleurs ses noms sont suffisamment évocateurs : Herbe au diable, Empoisonneuse, Cerise empoisonnée, Morelle furieuse. On l’appelle également Belle-dame (bella done) sans doute pour ses propriétés mydriatiques qui amenaient les femmes de Venise à s’en servir pour dilater leurs pupilles et rendre l’œil brillant ! La belladone est une plante herbacée de la famille des Solanacées, vivace et touffue, elle fait environ 1 m de hauteur (voire plus). On la rencontre à l’état sauvage en Europe (assez rarement en France) en Afrique du Nord et en Asie occidentale. Lorsqu’on  froisse les feuilles, une odeur peu agréable se dégage. Les fleurs donnent naissance à de grosses baies noires, luisantes, au cœur d’un calice persistant à 5 lobes. Leur goût est doux, ce qui les rend trompeuses auprès notamment des enfants qui peuvent les confondre avec des cerises puisque la taille est sensiblement identique.
La belladone renferme des alcaloïdes tropaniques, l’hyoscyamine, la scopolamine et l’atropine. Toutes les parties de la plante la rendent potentiellement mortelle (moins de 5 baies pour un enfant, une douzaine pour l’adulte) en provoquant des troubles digestifs, cardiaques et respiratoires, accompagnés de délire et d’hallucinations, se poursuivant par un coma et la mort par paralysie de l’appareil respiratoire.
Malgré tout, la belladone, dont on sait aujourd’hui extraire les principes actifs, a des propriétés analgésiques, antispasmodiques, réduisant les secrétions : on l’utilise contre les spasmes de l’appareil digestif, les sueurs des fiévreux, les toux via des médicaments contre l’asthme, antispasmodiques, antitussifs, antalgiques et des collyres destinés à dilater la pupille.
Sources : Wikipédia et https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1502-belladone.html

Le ricin commun est un arbrisseau d’origine tropicale de la famille des Euphorbiacées. C’est la source de l’huile de ricin, qui a diverses applications, et de la ricine, un poison. Il est souvent  utilisé à des fins ornementales car son magnifique feuillage est spectaculaire. Le genre Ricinus ne comprend qu’une seule espèce d’arbuste à feuillage persistant dans les régions douces. Dans notre pays, elle peut former un arbuste de plus de 3 mètres de hauteur dans les régions où il ne gèle que très rarement. Les petites fleurs en épis sont suivies de capsules rouge éclatant, ovoïdes et couvertes de piquants. Elles contiennent de fort jolies graines renfermant un alcaloïde puissant. Toutes les parties de la plante sont très toxiques
Cette plante est bénéfique dans de nombreux cas, peut être soignera t-elle un jour le cancer. Donc pas de paranoïa, ni de panique. Des précautions et du bon sens suffiront. Laissez les spécialistes faire les préparations.
La graine se compose, en effet, d’une huile très riche, que la plante protège en y emmagasinant une protéine, la ricinine, toxique pour la majorité des animaux – et que l’on retrouve en moindre concentration dans les feuilles. Une fois ingérée, la ricinine (à ne pas confondre avec la ricine, elle aussi toxique) entraîne la mort des cellules en bloquant la production des protéines qui les maintiennent en vie. Chez les humains, la mort est précédée de convulsions dûes à l’arrêt des fonctions du foie et des autres organes. Il n’existe pas d’antidote.
En conclusion, derrière son côté noir de tueuse impitoyable, la graine de ricin possède donc des propriétés thérapeutiques et industrielles considérables. Tout un potentiel condensé dans une graine d’à peine quelques millimètres…
sources : Wikipédia et https://www.aujardin.info›Plantes›Feuillages&baies et aussi https://lesmoutonsenrages.fr/2016/05/16/le-ricin-la-plante-la-plus-meurtriere-du-monde/

On en répertorie une centaine d’espèces, c’est le colchique !
Le nom Colchicum est dérivé de Colchide, où la magicienne Médée habitait (région au bord de la mer Noire). Selon la mythologie grecque, Colchide était la patrie d’une femme, Médée, fille d’Aiétès. Cette magicienne est connue pour ses nombreux meurtres et l’utilisation des plantes toxiques pour ses empoisonnements. Le colchique est également connu sous les noms «safran bâtard», «safran des prés » ou encore, de par sa grande toxicité, «tue-chien». Comme chanté dans la ritournelle Colchiques dans les prés, c’est la fin de l’été, les fleurs de la plupart des espèces apparaissent à l’arrière-saison. La fleur disparaît ensuite jusqu’au printemps suivant. Leurs fleurs, qui ressemblent à celles des crocus, possèdent six étamines (contre trois pour le crocus). D’où les surnoms…
Alain Douineau, conférencier du jardin botanique de Paris : « Le colchique est une plante extrêmement toxique, elle contient de la colchicine. Et la colchicine à partir de 20 mg peut tuer un être humain ».
C’est au XIXe siècle avec les progrès de la chimie, qu’on a pu identifier le principe actif contenu dans la plante : la colchicine. On découvre par ailleurs l’intérêt thérapeutique, le poison devient médicament. On l’utilise pour soigner la goutte. La colchicine devient un anti-inflammatoire de référence encore utilisé aujourd’hui.
sources : Wikipédia et https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/phytotherapie/plantes-toxiques-le-colchique-une-plante-dont-il-faut-se-mefier_17781.html

Le chèvrefeuille fait partie de la famille des Caprifoliacées et appartient au genre Lonicera. Il est originaire d’Asie et d’Europe selon les espèces. Cet arbuste vigoureux à tiges volubiles est une plante grimpante qui peut atteindre 5 à 6 m de haut, voire plus. Ses fleurs très parfumées sont de deux coloris différents à l’intérieur et à l’extérieur de la fleur. Certaines espèces sont aussi nommées camérisier (chèvrefeuille à baies comestibles).
Elles produisent un nectar qui attire les insectes et les oiseaux. Sa floraison a lieu de mai à octobre selon les variétés. Dès l’automne, de petites baies de couleur bleu-noir ou rouge embellissent le chèvrefeuille. Cependant, elles sont toxiques et donc non comestibles. A faible dose, elles sont purgatives, mais à dose plus importante, l’ingestion peut provoquer des troubles digestifs, nerveux et/ou cardiaques, rarement mortels.
Les anciens usages thérapeutiques sont rares. Les baies ont pu être utilisées à des fins purgatives ou émétiques.
Qui n’a pas suçoté les bouts sucrés des fleurs de chèvrefeuille ? Je l’ai encore fait la semaine dernière en Bretagne sans aucune conséquence…

sources : Wikipédia et http://www.doctissimo.fr/famille/diaporamas/plantes-toxiques-bebe/chevrefeuille et aussi
https://www.toxiplante.fr/monographies/chevrefeuille_haie.html et encore https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/camerisier-baie-de-mai,1918.html

Les 4 autres plantes méga super dangereuses, demain !

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