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Novembre, c’est le mois sans tabac !

Le Comité National Contre le Tabagisme (C.N.C.T) vient de déposer une plainte contre les filiales françaises de 4 multinationales du tabac (British American Tobacco, Philip Morris, Japan Tobacco et Imperial Brand) car elles tricheraient sur les quantités de nicotine et de goudrons contenues dans leurs cigarettes. Ces industriels laisseraient entendre que les tests réalisés en laboratoire avec des «machines à fumer» sont fiables et profiteraient du fait que la teneur en goudrons et en nicotine ne figure plus sur les paquets depuis 2016 pour trafiquer les chiffres.
« La teneur réelle en goudron et nicotine serait, entre deux et dix fois supérieure pour le goudron et cinq fois supérieure pour la nicotine » explique la plainte (0,2 mg de nicotine contre 1,1 mg…).
Pourquoi ces différences ?
C’est du côté du filtre qu’il faut se pencher. Perclus de trous microscopiques, il fait baisser les taux de goudrons et de nicotine par ventilation. En testant la cigarette sur un régulateur, on obtient donc des teneurs standard. Sauf que la pression des doigts et des lèvres des fumeurs va obstruer une partie de ces trous et rendre inefficace le système…
Bien sur, certains fumeurs n’en ont que faire mais le C.N.C.T justifie sa plainte ainsi : «les fumeurs ont été trompés sur la quantité réelle de goudron et de nicotine à laquelle ils s’exposaient».
Mois sans Tabac, déjà des résultats
Plus de 241.000 personnes se sont inscrites à la troisième édition de ce défi collectif qui prend fin samedi. C’est 84.000 de plus que l’année dernière se félicite l’agence sanitaire Santé Publique France.
En parallèle, les ventes de substituts nicotiniques explosent. Arrêter pendant 30 jours multiplie par 5 les chances d’arrêt définitif.
Cependant, aujourd’hui les sondages ne permettent pas de savoir combien sont allés au bout de ce défi et combien ont poursuivi sur leur lancée…