Distillons un peu d’Audiard

Merci à Denise de nous transmettre ces pensées si bien pensées et énoncées par Michel Audiard…

– Quand tu te sens en situation d’échec, souviens-toi que le grand chêne, lui aussi, a été un gland !

– Il n’y a pas que les aigles qui atteignent les sommets, les escargots aussi, mais ils en bavent !

– Pourquoi se la péter avec nos fringues, alors que nos meilleurs moments, on les passe à poil.

– Tant que mon patron fera semblant de bien me payer, je ferai semblant de bien travailler.

– Le lundi, je suis comme Robinson Crusoé : j’attends Vendredi.

– La banque est un endroit où on vous prête de l’argent si vous arrivez à prouver que vous n’en avez pas besoin.

– Si le travail c’est la santé, donnez donc le mien à quelqu’un de malade.

– Les personnes avec une addiction à l’alcool sont des alcooliques. Moi j’ai une addiction au Fanta car je suis fantastique ! ! !

Michel Audiard est né à Paris le 15 mai 1920 et mort à Dourdan le 28 juillet 1985. Il était dialoguiste, scénariste et réalisateur de cinéma, également écrivain et chroniqueur de presse.
S’inspirant de la gouaille du peuple parisien, les dialogues de Michel Audiard constituent l’un des meilleurs témoignages de l’irrévérence détachée propre aux années 1960. Parfois qualifié d’anarchiste de droite, un des seuls regrets qu’on lui connaisse est de ne pas avoir eu le temps d’adapter à l’écran le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline.
Il est le père du scénariste et réalisateur Jacques Audiard.
Les dialogues des films scénarisés par Michel Audiard font l’objet d’un véritable culte populaire, comme en témoigne le nombre de sites web consacrés au sujet.
Alexandre Astier, créateur de la série Kaamelott est un inconditionnel de Michel Audiard et affirme s’en inspirer pour les dialogues de sa propre série. Il en est de même de Bruno Solo et Yvan Le Bolloc’h pour la série télévisée Caméra Café.

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