Hier soir je me suis couchée pas très heureuse d’un courrier un peu rude et incompréhensible.
La nuit fut difficile mais… dans mon insomnie j’ai entendu non pas une voix mais plusieurs…
Quelle chance ! Les grenouilles sont revenues ! Elles chantent à nouveau dans mon quartier.
L’année dernière, les mares asséchées des jardins (de moins en moins nombreux) du centre bourg ne leur offraient pas refuge.
Mais cette année… Ce matin, je les entends encore par la fenêtre ouverte.
Elles me confirment le choix de vie que j’ai fait : la ruralité avec ses cerisiers, ses merles, ses hirondelles, ses jardins « foutraques » avec herbes folles et mares, ses grands arbres sous lesquels il fait bon vivre, ses grolles et ses grenouilles !
N’en déplaise aux amateurs de végétation domestiquée « urbanisée » entre béton et bitume !