Chaleur d’été

Les haïkaï (haïku au singulier) expriment l’excellence de la poésie japonaise.

En 17 mores (son élémentaire phonétique), en un verset composé strictement en trois segments 5-7-5, calligraphié sur trois lignes en français (une ligne verticale en japonais), chaque haïku tente d’exprimer la quintessence de l’être, d’un état, parfois d’une actualité. Les haïkaï rythment généralement les saisons. (Michel Taube/ Opinion Internationale)

En voici trois d’Olivier Peraldi, à propos de l’été  :

jarre dans l’entrée
aux lents poissons désœuvrés
l’eau fraîche d’été

le pas incertain
quittant l’allée des pivoines
soudain la chaleur

le vent bleu d’été
tu le crois dans ma chambre
mouche vrombissante

 

en savoir plus sur Olivier Peraldi :
https://www.lecteurs.com/auteur/olivier-peraldi/3126491

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