« je chante la vie, je danse la vie…

… je ne suis qu’amour ! » C’est de saison et c’est ce que Nexusis nous explique dans « Astérix – Mission Cléopâtre » (film d’Alain Chabat -2002).
Cependant, c’est bien autre chose que nous proposent Thomas Girotteau, Jennifer Kerner et Eric Pincas dans Lady Sapiens, éditions les Arènes.

Une danse lue sur des plaquettes gravées au magdalénien (de -20 000 à – 10 000 ans). On y peut y voir « des êtres encapuchonnés en train de danser. » Sur une autre, « deux femmes se font face. Leurs jambes semblent s’activer, comme pour exécuter une danse ». « Certaines virgules près des jambes sont identifiées par le professeur G. Bosinski comme la représentation d’un mouvement dansé. Ce sont peut-être des figurations de danses matrimoniales comme on en voit en ethnographie ».

Et un orchestre pas ordinaire dont ils nous content la création, un orchestre de 20 000 ans environ !
« De très nombreux types d’instruments datant du paléolithique supérieur ont été retrouvés. Certains nous sont familiers : c’est le cas de la flûte, dont de nombreux exemplaires ont été recensés. Les trois plus anciennes flûtes connues, dont deux en os de cygne et une en ivoire de mammouth, ont été trouvées dans la grotte de Geissenklösterle, en Allemagne, et ont environ 40 000 ans . D’autres vestiges ont été interprétés comme de possibles instruments plus exotiques, tel que le rhombe, que le musicien devait faire tournoyer au bout d’une cordelette pour produire un vrombissement.
Il est probable que la diversité des instruments était plus grande encore. les peaux des tambours, les cordes et les caisses en bois – possibles ancêtres des harpes et des guitares – se sont évanouies dans les profondeurs du temps. Et l’orchestre préhistorique complet se dérobe au regard des chercheurs. »

« … dans certaines grottes, des draperies et des colonnes de calcite, stalactites ou stalagmites, montrent des traces de percussion, témoignant de leur utilisation comme lithophones ou pierres musicales. Les exemples connus sont désormais nombreux : Niaux, Fontanet et Le Portel (Ariège), Pech-Merle et Cougnac (Lot), Isturitz et Oxocelhaya (Pyrénées-Atlantiques), Arcy-sur-Cure (Yonne)… Dans ces grottes, qui sont de véritables caisses de résonance, des musicologues ont d’ailleurs mis en évidence une relation entre les endroits les plus sonores et la localisation des gravures et des peintures, ou encore les emplacements de petits objets fichés dans les parois (outils de silex taillé et fragments d’os). Musée d’Archéologie Nationale.Le chant du lithophone

Un aperçu de musique préhistorique : « Musique Verte » (désolé pour la pub avant … faire ‘passer l’annonce’)

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