Aujourd’hui, 17 mai, c’est la journée internationale de lutte contre l’homophobie.
Pourquoi le 17 mai ? Parce que l’homosexualité est retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le 17 mai 1990 !
LGBT = qui concerne les Lesbiennes, les Gays, les Bisexuels et les Transgenres.
Les + des LGBT = LGBTQIA+
Q = Queers
I = Intersexuation. terme générique pour couvrir un vaste groupe de personnes dont les caractéristiques sexuelles ne correspondent pas aux « normes » typiques et binaires masculines ou féminines.
A = Asexuel·le·s ou Aromantique·s
+ = les nombreux autres termes désignant les genres et les sexualités.Partout dans le monde, cette journée de sensibilisation et de prévention veut agir contre la violence sous toutes ses formes et en tous lieux (physique, psychologique, sexuelle, médicale, sociale, institutionnelle…) envers l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.
Cette journée milite pour l’information, l’éducation, la compréhension de la réalité LGBT par le biais d’événements diversifiés : défilés, manifestations, expositions, happenings conférences, échanges citoyens…
En France, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres ont les mêmes droits que les personnes non-LGBT, dites cisgenres.
L’orientation sexuelle d’une personne ne correspond pas toujours à son orientation affective. L’orientation sexuelle et/ou affective d’une personne peut être fixe ou fluide et évoluer tout au long de son existence. La manière dont une personne se définit lui appartient et relève de son choix. Cela ne veut pas dire que l’on choisit son orientation sexuelle et/ou affective. Ce que l’on choisit, c’est de la vivre, de l’accepter et de la revendiquer ou non, et ce, comme on le souhaite et/ou comme on le peut, en fonction de nombreux critères comme le cadre légal, la culture, l’environnement familial…
Aujourd’hui c’est une question de société qu’il va nous falloir aborder pour la résoudre et permettre à chacun.e de vivre sereinement tel.le qu’iel est.
Le ministère de l’Éducation lance une campagne de sensibilisation dans les établissements à l’occasion de la journée du 17 mai. Il souhaite aussi généraliser dans toutes les académies les observatoires des LGBTphobies, qui recueillent de l’information et mènent des actions d’accompagnement des équipes éducatives.
L’homosexualité et la transidentité sont des thèmes intégrés aux programmes de certaines matières (histoire, éducation morale et civique), mais pas forcément abordés. « Cela dépend de la bonne volonté » de chacun, décrit à l’AFP Fatna Seghrouchni, professeure de français. Or, « des initiatives individuelles, c’est insuffisant, il faut plutôt une dynamique d’établissement ».
Sinon, nous nous heurterons toujours à des événements tel le suicide du jeune Lucas, collégien qui avait subi du harcèlement scolaire homophobe.
Quelques dates clé de l’évolution de la législation en France
1791 : la Révolution française décriminalise les relations homosexuelles.
1985 : une protection contre les discriminations en raison de l’orientation sexuelle est introduite dans la loi.
1999 : les couples de même sexe sont reconnus par le concubinage et l’adoption du pacte civil de solidarité.
2004 : les insultes homophobes sont pénalisées.
2010 : la transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.
2013 : le mariage des couples de même sexe et l’adoption par ces couples reconnus par la loi du 17 mai 2013.En savoir plus :
https://www.gouvernement.fr/actualite/journee-mondiale-contre-lhomophobie-la-transphobie-et-la-biphobie
https://www.amnesty.fr/focus/le-i-de-lgbti
https://www.sofelia.be/nos-dossiers-thematiques/dossier-lgbtqi/
https://www.lepoint.fr/societe/ameliorer-l-accueil-des-eleves-lgbt-un-defi-pour-l-ecole-15-05-2023-2520119_23.php
https://www.facebook.com/centrelgbtvendee?locale=fr_FR
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