par une de nos adhérentes… que nous remercions pour ce beau voyage : merci Denise !
Voyage en Charente Maritime, département limitrophe au notre et dont nous ne connaissons bien souvent que La Rochelle et les îles. Suivons Denise de Brouage à l’estuaire de la Gironde.
Première escale : Brouage. « Cette ancienne place forte, fondée en 1555 par Jacques de Pons, était autrefois bordée par la mer. L’or blanc, le sel, assura la richesse de Brouage avant que Richelieu ne décide d’en faire un port de guerre. Si l’océan s’est depuis retiré, ce petit village paisible, au nord de Marennes, à quelques kilomètres de l’océan, est un site incontournable pour les amoureux du patrimoine. Les remparts de sa citadelle, aux échauguettes emblématiques, se dressent au milieu des marais offrant une incroyable diversité de faune et de flore. La place forte de Brouage est devenue la 156e commune française à décrocher le label des Plus Beaux Villages de France en 2017. » (https://www.brouage-tourisme.fr/decouvrir) https://www.brouage.fr/
Deuxième escale : la côte. « Située à l’embouchure de la Charente, la presqu’île de Fouras-les-Bains étend sur 4 kilomètres cinq plages de sable fin, ainsi que trois ports, protégés des fortes houles par les îles d’Aix, Oléron et Ré. Station balnéaire depuis 1850 avec la vogue des bains de mer et l’arrivée du chemin de fer s’est affirmée rapidement comme l’un des lieux de vacances à la mer et de rassemblement de la haute-société rochelaise, qui y édifia nombre de villas toujours visibles aujourd’hui. »(http://www.fouras.net)
« Le Fort Vauban contrôle l’estuaire et les iles Madame, Oléron et Aix. Fouras-les-Bains est liée à l’ostréiculture et à la mytiliculture : c’est en effet le premier centre national de captage de naissains d’huîtres. Les 2 facteurs majeurs pour cela sont l’apport en eau douce du fleuve Charente et la température de la mer… en période de reproduction, au mois de juillet, il faut qu’elle atteigne au minimum 21° ! » (www.rochefort-ocean.com) https://www.aquaportail.com/definition-3876-naissain.html
Le fort Boyard est une fortification située sur un haut fond formé d’un banc de sable à l’origine, appelé la «longe de Boyard», qui se découvre à marée basse. Si la construction d’un dispositif défensif sur cette longe est envisagée dès le XVIIe siècle, le projet n’est concrétisé que dans le courant du XIXe siècle. Édifié afin de protéger la rade, l’embouchure de la Charente, le port et surtout le grand arsenal de Rochefort des assauts de la marine anglaise, il est transformé en prison quelques années à peine après son achèvement. Surnommé «fort de l’inutile» par la population locale lors de sa longue période d’abandon, l’édifice est dorénavant essentiellement connu dans le monde entier grâce au jeu télévisé du même nom, tourné sur place depuis 1990.
Escale 3 : Le phare de la Coubre et l’estuaire de la Gironde. « Le Phare de La Coubre est situé sur la commune de La Tremblade, à l’extrémité nord de l’Estuaire de la Gironde. Cette sentinelle de la mer joue un rôle fondamental pour le trafic maritime dans cette partie mouvementée de la côte. Le Phare de La Coubre surveille l’Estuaire de la Gironde depuis 1905 et indique également la présence de bancs de sable dangereux, qui ont causé le naufrage de plusieurs navires. C’est le phare le plus haut des côtes Charentaises et l’un des plus puissants de France.
Construit en 1904, il est mis en service le 1er octobre 1905. Le feu principal du Phare de La Coubre, visible à 52 km signale avec le Phare de Cordouan, l’entrée dans l’Estuaire de la Gironde. Au milieu du fût, un feu secondaire (rouge clignotant), surnommé « barbette », visible à 23 km signale le « Banc de La Mauvaise » qu’il faut éviter et indique le repère bâbord (gauche), de couleur rouge, de l’Estuaire. » (www.pharedelacoubre.fr)
Les carrelets sont construits sur des pilotis qui s’enfoncent dans le sol et qui leur permettent de se tenir au-dessus de l’eau. Ils sont équipés d’un filet appelé « cordeau » qui est plongé dans l’eau à marée haute et remonté à l’aide d’un treuil à manivelle à marée basse. Les poissons sont alors pris dans le filet et récupérés dans un panier. Les premiers carrelets étaient installés à proximité immédiate de la rive, à l’aide d’une perche enfoncée dans le sol, à laquelle était attaché un filet suspendu. Cette technique était utilisée pour la pêche à pied au carrelet. (www.medoc-atlantique.com)
Quatrième escale : Talmont sur Gironde. « A 15 km au sud de Royan, sur un promontoire rocheux surplombant l’estuaire de la Gironde, Talmont, a gardé son plan originel de bastide, édifiée en 1284 par Edouard Ier d’Aquitaine et qui verrouille ainsi l’estuaire de la Gironde en contrôlant l’accès au port de Bordeaux. Dominant le village, la magnifique église Sainte-Radegonde, symbole de la région Poitou-Charentes, est encore fortifiée de remparts. Dans le bourg, maisons aux façades blanches et volets bleus se dévoilent derrière les roses trémières. »
(.les-plus-beaux-villages-de-france.org)
Le petit port de Talmont a connu sa plus forte période d’activité pendant la première moitié du XXe siècle, à l’époque de la pêche à l’esturgeon et de la production de caviar.
Creusées par la mer dans le calcaire, les grottes troglodytiques de Meschers offrent une rétrospective unique sur plusieurs millions d’années. Successivement greniers celtes, repères de pirates, entrepôts de contrebande, catacombes protestantes, logements privés de type saintongeais, puis guinguettes, elles demeurent finalement sites touristiques. On les date de -140 à -65 millions d’années. (www.royanatlantique.fr)
Nous voici ravis de ce beau voyage…