pour les catholiques car leur « chef » vient de s’éteindre.
Alors, faisons un petit tour dans nos différentes religions…
L’Église catholique est dirigée par le Pape, considéré comme le successeur de Saint Pierre et le chef suprême de l’Église sur Terre. Il nomme les hauts représentants de l’Église catholique et définit le magistère (l’enseignement de l’Église en matière de foi et de mœurs).
L’Église protestante, ne reconnait pas l’autorité du pape, ni celle des cardinaux. Pour des raisons historiques, il existe une multitude de communautés protestantes non affiliées les unes aux autres mais pour tous, la croix de Jésus est vide car Jésus est ressuscité.
L’Église orthodoxe, qui se définit comme apostolique (relative aux apôtres), fonctionne de manière plus collégiale que l’Eglise catholique, avec plusieurs patriarches et évêques autonomes. Elle considère le Pape comme le patriarche de Rome, et non comme chef de l’Église, cette place étant celle du Christ.
Pour les Juifs, les Rabbins (rabbin signifie : enseignant) exercent chacun un certain pouvoir moral et spirituel sur les fidèles dans leurs communautés respectives. Ils n’ont pas à se référer à l’autorité d’un Grand Rabbin, voir même d’un Grand Rabbin mondial qui serait l’équivalent du Pape.
Pour les musulmans, le Calife pourrait remplacer la figure papale des catholiques en ce qu’il représente les musulmans sur les plans à la fois politique et religieux. Il n’a pas pour rôle principal de définir le magistère (notion inexistante en Islam) et l’unité de la foi.
Allons un peu plus loin avec les religions qui ne dépendent pas du Livre (Bible, Torah, Coran) :
Le bouddhisme ne connaît aucune figure comparable au Pape catholique . Cependant, la figure la plus importante mentionnée dans la tradition bouddhiste est le Dalaï-Lama, maître dont la sagesse est aussi vaste que l’océan.
L’hindouisme est une religion dont les différentes divinités sont considérées comme les formes différentes d’une même expression divine, sous-tendue par une réalité ultime, dont la nature exacte : immanente ou transcendante, personnelle ou impersonnelle, dépend des différents courants.