TGV – t’es givré ?
Les gens qui ont dû prendre le train ces derniers temps, pendant les canicules ont pu se poser des questions. Pourquoi autant de trains annulés ? Canicule, pas de clim dans certains trains dit-on …
Il suffit d’un chevreuil égaré sur la voie pour occasionner 3 heures de retard sur un trajet Nantes-Paris, le temps de vérifier que tous les systèmes de sécurité n’ont pas été touchés.
Les TGV, comme tous ces moyens de transport rapides, sont extrêmement performants, mais aussi justement parce qu’ils sont performants sont aussi extrêmement fragiles.
Il suffit d’un rien, un morceau de métal sur la piste, pour qu’un joyau de technologie, ultra sophistiqué, ultra performant, s’écrase au sol en flammes (accident du Concorde du 25 juillet 2000) .
Autrement dit, la recherche de la performance entraîne la fragilité.
Ça marche très bien tant que ça marche.
Et notre monde est de plus en plus sujet aux changements, aux fluctuations rapides, et aux variations fortes : épisodes de canicules, inondations, guerres, famines, révolutions technologiques, mutations de l’IA, etc …
La recherche de la performance ne peut plus suivre ces évolutions trop rapides.
Plus on cherche la performance, plus on devient fragile face au monde qui bouge.
Si on veut être robuste, il faut être moins efficace, moins performant, comme les êtres vivants , revenir à des choses simples, durables, plus naturelles, alors justement que nous sommes de plus en plus déconnectés de la nature …
Il y a des enfants qui s’imaginent que les poissons sont fabriqués en usine, bien carrés, bien propres, ou que le lait se fabrique comme le CocaCola.
Le modèle parfait de la performance absurde est la voiture électrique Tesla.
Une Tesla a besoin de 24 fois plus de cuivre qu’une voiture banale alors que le cuivre manque déjà dans le monde.
Il suffit de 20cm de hauteur d’eau pour mettre une Tesla à la casse (batterie grillée, soudée au châssis, irréparable, haute recherche de la performance).