Habituellement tenuele 15 mars à l’initiative de « Youth for climate » (la jeunesse pour le climat) et de « Fridays for future » (les vendredis pour l’avenir), la mobilisation se fera cette année 2021, en France, sur 2 jours : les vendredi 19 et samedi 20 mars sur le thème #NoMoreEmptyPromises (plus de promesses vides) car «Les dirigeants continuent à ne faire que des promesses vagues et vides de sens pour des dates lointaines qui sont bien trop tardives».

Youth for Climate, aussi connu sous le nom de Fridays for Future — ce sont deux noms pour le même mouvement — est un mouvement rassemblant des jeunes de plus de 40 pays répartis sur tous les continents qui agissent pour l’environnement et pour l’avenir.
Lancé par Greta Thunberg en janvier 2018, il est constitué aujourd’hui de 130 groupes locaux en France. Des jeunes quittent leur établissement scolaire, généralement le vendredi ou parfois le jeudi, pour participer à des manifestations en faveur de l’action contre le réchauffement climatique. « Nous ne sommes ni une association, ni une entreprise, ni un syndicat, mais plutôt un mouvement : tout autour du globe, nous demandons la justice climatique et sociale. Nous sommes indépendants et apartisans, c’est-à-dire affiliés à aucune organisation, politique ou autre. »L’objectif du mouvement est d’attirer l’attention sur l’inadéquation de la politique climatique, de faire prendre des mesures pour la protection du climat et d’exiger le respect de l’Accord de Paris sur le climat.
Le mode d’action choisi, la grève, est justifié par la réponse à cette question : pourquoi faudrait-il étudier pour construire un futur qui ne sera plus si personne ne fait rien pour le sauver ?

Quelles que soient ses origines, activités humaines ou activités géologiques, le réchauffement climatique dépassera à terme les 3°C si nous continuons ainsi. Ses conséquences en termes de multiplication des famines, d’épisodes de sécheresse, de cyclones, d’incendies, d’inondations vont aller croissantes, touchant chaque année des populations de plus en plus nombreuses.

En ces temps de Covid-19, « la détresse de la jeunesse, abandonnée face aux crises sanitaire et écologique sera au cœur de la mobilisation. »
Pour nos jeunes, la loi Climat, présentée comme une grande avancée, n’apporte aucune solution face au ravage écologique. Les mesures sont insuffisantes alors que chacun sait  qu’il faudra un changement profond de notre système. « Les travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat, source initiale de ce projet de loi, n’auront finalement été qu’un outil de communication : 80% de ses propositions ont été écartées. »
A cela s’ajoutent : la tentative d’interdiction du blocage des universités, la libéralisation de l’enseignement supérieur, la précarisation des jeunes chercheur·es et enseignant·es via la loi “Programmation de la Recherche”, la réforme du lycée, la réforme des A.P.L…
Par cette mobilisation, les jeunes veulent manifester leur profond désaccord avec les (in)décisions écologiques et sociales du gouvernement.

Le mouvement de la jeunesse, soutenu par de nombreuses organisations en France, appelle donc à la mobilisation nationale les vendredi 19 et samedi 20 mars.
Marches, rassemblements et autres actions seront organisées par les groupes locaux partout en France. Le fait que les marches se déroulent en personne ou en ligne dépendra probablement des taux de coronavirus, des mesures de confinement et des vaccinations dans chaque ville.

Pour en savoir plus :
https://youthforclimate.fr/
https://www.journee-mondiale.com/550/greve-mondiale-pour-le-climat.htm
https://www.ldh-france.org/youth-for-climate/
https://yonnelautre.fr/spip.php?rubrique1189
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_%C3%A9tudiante_pour_le_climat
https://365reusable.com/blogs/actualite/prochaine-manifestation-mondiale-du-climat-annoncee-pour-mars-2021-tout-ce-que-nous-savons
https://fridaysforfuture.org/ (en anglais)